Ils font partie de notre tradition, de notre culture, de notre art de vivre. Ils sont une vitrine pour notre territoire, ils boostent notre économie… Au fil des décennies, les viticulteurs et vignerons ont évolué dans leur méthode de travail, adapté leurs vignobles. Résultat, au bord du verre, les papilles se délectent… Entretien avec Cyril Payon, président des œnologues de France.
Nos vins n’ont plus à rougir
face à la concurrence.
À quoi le doit-on ?
À la qualité du produit ! Nos
vins sont faits pour être bus et
vendus. Ils portent notre identité
et assurent notre notoriété. Les
professionnels sont donc attentifs
tout au long de l’élaboration
du vin. À commencer par la
matière première. Ils vont dans
les vignes, goûtent, mesurent la
maturité, jaugent l’acidité. Ils se
font épauler par des œnologues
performants. Et ils se soucient
des attentes des clients.
Quid de l’aspect
environnemental dans les pratiques de la viticulture ?
Les politiques ministérielles
imposent une stratégie agro-environnementale
dans le monde
agricole. Il faut se soucier de
la santé des vignerons, des
consommateurs et de l’environnement.
Avec des vignobles
bien restructurés et adaptés, des
outils modernes, une diversité
de cépages et un climat privilégié,
nous avons tout pour réussir,
sans nécessairement se mettre
au bio.
Commence s’annonce
le cru 2018 ?
Le millésime n’a pas été simple.
Nous sommes passés d’un temps
pluvieux jusque début juillet à
un stress hydrique en août avec
les fortes chaleurs. Il a fallu être
vigilant et utiliser les bonnes
techniques de vinification. Ceux
qui sont parvenus à stopper le
mildiou avant qu’il n’atteigne la
grappe n’ont pas été impactés.
Une bonne communication a aidé
le travail des hommes à garder un
raisin sain et bon. 2018 s’annonce
donc sous de bons auspices…
Retrouvez l’interview de Cyril Payon sur le métier d’œnologue ici.